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15 août 2013

BOAT PEOPLE

Titre
BOAT PEOPLE
/ PASSEPORT POUR L'ENFER (1982)

UN FILM D'ANN HUI.
ÉCRIT PAR TAI AN-PING CHIU.
AVEC GEORGE LAM / SEASON MA / CORA MIAO / ANDY LAU / KEI MUNG SEK.
MUSIQUE COMPOSÉE PAR WING-FAI LAW.

Après la guerre du Viêt Nam, Akutagawa, un journaliste japonais, est invité par les autorités locales pour faire un reportage sur le bon développement du pays. Il découvre bien vite que la réalité est bien autre que celle qu'on lui montre, et en recontrant une famille vietnamienne démunie, il découvre la misère du peuple.

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Si le cinéma hong-kongais jouit d'une certaine popularité en France, et de manière générale, en Europe, de très nombreuses perles issues de la péninsule y demeurent presque inconnues. Si des films comme IL ÉTAIT UNE FOIS EN CHINE ou THE KILLER sont considérés comme des classiques, voire comme des chefs d'oeuvres du cinéma, d'autres, comme BOAT PEOPLE, sorti en France en 1982 en VHS sous le tître ridicule PASSEPORT POUR L'ENFER, gagneraient à être plus connus. Son absence de visibilité est d'autant plus étrange qu'Ann Hui, la réalisatrice, est considérée comme une des figures les plus importantes de la nouvelle vague hong-kongaise. Rappelons que la nouvelle vague hong-kongaise désigne un mouvement lancé a la fin des années 1970 par de jeunes réalisateurs, issus de la télévision hong-kongaise. Parmi eux : Ann Hui, bien évidemment, mais aussi Patrick Tam (THE SWORD, 1980), Kirk Wong (GUNMEN, 1988), Stanley Kwan (CENTER STAGE, 1992) et surtout l'illustre Tsui Hark, qui, dans les années 1980-1990 deviendra le fer de lance de l'industrie cinématographique hong-kongaise et réalisera ou produira plusieurs des plus grands chefs d'oeuvres de la péninsule. Leurs objectifs sont aussi simples qu'audacieux : révolutionner le cinéma d'Hong Kong, alors en plein essoufflemment, en proposant au public local des oeuvres aussi novatrices qu'engagées. Le résultat? Des oeuvres aussi subversives et audacieuses que L'ENFER DES ARMES (1980) ou BOAT PEOPLE.

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Lorsqu'en 1982, Ann Hui s'attaque à ce BOAT PEOPLE, elle à déjà réalisé deux films sur le Viêt Nam : THE BOY FROM VIETNAM (1978), un documentaire réalisé pour la télévision, et STORY OF WOO VIET (1981), qui lui permet de se faire un nom sur la scène cinématographique mondiale. Forte d'un certain succès, elle décide de clore sa trilogie sur le Viêt Nam avec BOAT PEOPLE, qui met en scène un photographe japonais venu faire un reportage sur les conditions de vie du peuple vietnamien. Le film commence sur les chapeaux de roue avec un plan séquence de deux minutes 30, introduisant son spectateur dans ce pays et cette époque troublés en un instant. L'immersion ne sera relâchée qu'arrivée à la fin des 100 minutes qui composent le film, qui, au-delà d'être une oeuvre très engagée et instructive, est surtout un film très cruel et traumatisant. Ann Hui étant une réalisatrice aussi consciencieuse que couillue, on ne sera guère surpris du traitement visuel qu'elle apporte à son film, qui navigue constamment entre le documentaire ultra-réaliste et le pur cinéma, qui montre la réalité et la vérité de manière frontale sans jamais oublier sa grammaire cinématographique, qui informe & instruit sans jamais oublier ce qui fait l'essence du cinéma : l'émotion viscérale. Dès les premières minutes, force est de constater que cette approche fonctionne : de nombreuses informations intéréssantes sur une époque obscure sont offertes au spectateur, mais le tout demeure constamment stylisé par le biais de plans-séquences incroyables, de prises de vues complexes et d'éclairages insolites. L'immersion est immédiate, et est renforcée par la sublime esthétique du film, jongleant constamment, et ce, avec brio, entre un naturalisme extrême et une étrangeté visuelle bien cinématographique. Inutile d'avoir vu d'autres films d'Ann Hui pour comprendre qu'il s'agit sans conteste d'une grande réalisatrice : BOAT PEOPLE est suffisamment éloquent.

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Pourtant, il semble très clair que c'est moins l'approche visuelle du film que le propos politique qu'elle cherche à transmettre via ce dernier qui intéresse Ann Hui. Il paraît évident qu'elle s'assimile au personnage de militant autour duquel son film tourne : Akutagawa, un journaliste japonais venu à Viêt Nam pour aider son prochain mais qui ne peut s'empêcher, en le faisant, de remuer la merde. Impossible de ne pas voir entre la réalisatrice et son protagoniste, qui, à leurs échelles respectives, sont tous deux des activistes. Ce lien est d'ailleurs renforcé par "l'arme" principale d'Akutagawa : son appareil photo. Les images qu'il capture font étalage de plus de vérités que toutes les paroles du monde. Elles sont neutres, et par conséquent, justes. Il n'y a pas de mensonge en elles. Le symbole est clair, Ann Hui, tout comme Akutagawa, se voit comme une guerrière du mensonge et de la tromperie, et cherche, par le biais de sa caméra, à montrer la vérité de la manière la plus crue possible. Ce n'est pas pour rien qu'une grande partie du film repose sur la découverte d'Akutagawa des véritables conditions de vie des vietnamiens après avoir été cruellement trompé par des officiels gouvernementaux corrompus. BOAT PEOPLE témoigne d'une volonté noble de déjouer les mensonges des gouvernements et de mettre en lumière la vérité, mais Ann Hui elle-même semble consciente de l'impossibilité totale de concrétiser un tel objectif, comme en témoigne le final cruel qui, sans en dire trop, vous laissera K.O. Au final, la photographie, le cinéma, et sans doute l'art de manière générale, aussi juste soit-il, ne peut précipiter le progrès social. Seule l'action directe et concrète peut le permettre. Seuls les révolutionnaires ont le dernier mot, mais même ceux-ci sont trahis et délaissés par leurs propres révolutions, qui avancent sans eux et ne leur laisse que des souvenirs douloureux. Ce sont les constats qu'émet clairement BOAT PEOPLE, par le biais de symboles aussi forts qu'évidents, et tous contribuent à faire de celui-ci une oeuvre aussi radicale que subversive. BOAT PEOPLE est d'autant plus subversif que le sujet du Viêt Nam est à l'époque un tabou considérable à Hong Kong, mais en plus, il le fait avec une hargne et une absence de concessions que seul le chef d'oeuvre de John Woo, UNE BALLE DANS LA TÊTE (1990) peut se targuer de surpasser.

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Mais BOAT PEOPLE, c'est également un portrait noir de l'humanité. Le film d'Ann Hui montre non seulement la situation précaire des vietnamiens, héritage terrible d'une guerre insensée, mais il livre aussi avec rage le portrait des hommes qui l'exploitent, qui en profitent et s'en servent pour s'élever socialement. Toute cette noirceur, toute cette merde qu'Ann Hui s'acharne à montrer de manière frontale s'étend également, dans son film, comme un virus, et pousse même les plus jeunes à se séparer de leur pureté et de leur innocence en entrant, contraint et forcé par la société qui les entoure, dans un monde adulte dont le manque de sens et la violence sont constamment justifiés par le besoin de survivre. Dans tout ce merdier nage le personnage d'Akutagawa, seule trace de noblesse dans un monde crade et poisseux ou la justice n'a pas sa place. Celui-ci, presqu'incapable d'être violent, ne peut subir que celle du monde qui l'entoure ou tenter de la guérir. En ce sens, c'est le seul personnage véritablement positif du film, et si d'autres, comme le personnage joué par Andy Lau, alors au début de son illustre carrière, attirent inévitablement la sympathie du spectateur, ses actions font de lui une figure ambigue. Il en va de même pour Cam Nuong, la jeune adolescente qu'Akutagawa tente sans cesse de sortir de la misère mais qui ne parvient pas à s'extirper par elle-même du monde corrompu qui l'entoure et l'influence. Toutes leurs actions, néanmoins, se justifient par le contexte troublé dans lequel ils évoluent, et ainsi, ils apparaissent davantage comme les victimes et sont donc tous très attachants... C'est là une des grandes forces du film : le scénario écrit par Tai An-Ping Chu est d'une grande justesse et évite toute forme de manichéisme, et si la trame narrative est extrêmement codifiée, les personnages du film sont tous magnifiquement écrits.

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Rajoutons d'ailleurs que ces personnages sont, sans exception, tous brillament animés et interprétés par des acteurs de talent. Andy Lau, dont c'est ici le deuxième film, et qui, à l'époque, était très loin du statut de super star qu'on lui connait aujourd'hui, livre déjà une prestation pleine d'intensité, et il s'impose dès ce film comme un acteur talentueux. Season Ma et Cora Miao, les deux actrices du film, livrent également des interprétations de qualité et donnent vie à des rôles difficiles. Mais la vedette de ce film, c'est bien évidemment George Lam, qui interprète Akutagawa avec un grand talent, une certaine subtilité et beaucoup de charisme. Vous l'aurez compris : BOAT PEOPLE est brillament interprété, et ses acteurs contribuent à faire du film la baffe émotionnelle qu'il se doit d'être. Ainsi, Ann Hui joue de la sympathie que son scénario & ses acteurs inspirent au spectateur vis-à-vis de ses personnages pour créer des émotions et joue avec les attentes pour mettre en place des moments de violence d'une cruauté incroyable. Ceux-ci sont d'autant plus durs et secs qu'Ann Hui va, dans ces moments-là, jusqu'a sacrifier l'esthétique de son film, notamment vis-à-vis du montage, pour les amplifier & renforcer leur impact viscéral. BOAT PEOPLE n'est pas un film bouleversant à proprement parler, mais c'est une oeuvre qui laisse un choc et une trace indéniable, et si une de ses grandes qualités, à savoir son aspect documentaire omniprésent, renforce le réalisme de son propos, il limite également sa portée émotionnelle. C'est dommage, mais on ne peut pas tout avoir, et en l'occurence, BOAT PEOPLE brille davantage par ce qu'il à a dire que par ce qu'il à a faire ressentir, et en l'état, il demeure un film très viscéral et une baffe cinématographique importante.

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Que dire de plus? BOAT PEOPLE est un vrai chef d'oeuvre. C'est un film très engagé, radical, subversif et viscéral, qui souffre certes, par moment, du léger manque de portée émotionnelle inhérent à son approche ultra-réaliste, presque documentaire. Pourtant, Ann Hui n'oublie jamais de faire du cinéma et signe un film puissant, choquant voire traumatisant, d'une grande beauté esthétique et fort d'une reconstitution historique à tomber par terre. Au-delà de ça, son propos est aussi fort que pessimiste et déprimant, mais à une époque ou le cinéma perd constamment de sa portée subversive, des films comme BOAT PEOPLE sont une bénédiction. Toutes ces qualités font du film d'Ann Hui un véritable indispensable, et si vous aimez le cinéma hong-kongais, alors il l'est encore plus. Soyons clair : c'est un des films hong-kongais les plus intéréssants sur le Viêt Nam, et s'il n'a certes pas la puissance émotionnelle d'un film comme UNE BALLE DANS LA TÊTE, il le complète par le propos complexe qu'il s'acharne à transmettre au spectateur. Seul problème : le film est toujours introuvable en DVD (ou en Blu-Ray) en Europe tout comme en Amérique, et le DVD chinois est apparemment au mauvais format... Mais il est hors de question de rater une perle comme celle-ci, n'est-ce pas?

-DUSTINOEUFMAN-

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BOAT PEOPLE est sans aucun doute un projet qui tenait à cœur à Ann Hui. Après avoir passé quelques mois au Vietnam, réalisant des documentaires sur la vie des habitants après la guerre, c’est donc naturellement qu’elle y situe son quatrième film. Mais plus qu’un film, c’est donc un vrai projet, car le métrage est à la fois ambitieux dans sa genèse et dans sa forme même. Pour la première fois de l’histoire, un film hongkongais est tourné en Chine (sur l’île d’Hainan). Une entreprise risquée, puisqu’en ayant le total support de la Chine communiste, Ann Hui peut se mettre à dos tout Taiwan, et risque d’être boycottée là-bas. Mais avec ce support,  elle a alors des moyens considérables : des rues entières peuvent être transformées pour ressembler à une ville vietnamienne, et des centaines de figurants chinois sont mis à disposition. Cela se ressentira dès la scène d’introduction, impressionnante mise en situation du film avec un large panorama sur une foule en liesse.

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La réalisatrice a des choses à dire sur le contexte social de ce Vietnam d’après-guerre, des choses à montrer et à partager. Mais pour ne pas tomber dans le récit trop didactique, elle va utiliser un personnage capital pour le film, celui du reporter japonais. Étranger à la situation, à la culture, et aux habitants vietnamiens, il va découvrir en même temps que le spectateur la réalité de ce pays qui peine à se reconstruire. A travers ce personnage se reflète bien sûr la propre expérience d’Ann Hui. Mais plus encore, il va servir de figure candide, dont on va suivre l’apprentissage tout le long du film.

Et comme tout Candide qui se respecte, son voyage commence sur l’illusion d’un monde parfait. Invité par les autorités locales pour témoigner du renouveau du pays après la guerre, il est reçu par des enfants heureux, bien éduqués, dans un milieu paradisiaque. Mais bien vite, il va se rendre compte que tout ceci n’est qu’une façade, qui cache une réalité bien plus sordide. Dans les villes, la pauvreté est partout, la vie est précaire, et à même les rues des exécutions ont lieues. Mais l’évolution et la prise de conscience du reporter se ne fait pas uniquement à travers ce qu’il observe, mais surtout grâce aux personnes qui croisent son chemin. Toute une galerie de personnage va et vient dans le film, et interagit avec le Japonais. Tout d’abord un homme désabusé, éduqué dans la tradition des colonies françaises, qui rêve d’évasion. Ensuite, une adolescente et ses deux frères, qui vivent dans la misère, pillent les corps des exécutés et fouillent les débris des zones bombardées. Leur mère, veuve, est devenue prostituée. On croise également le chemin d’une petite frappe (jouée par Andy Lau, alors très jeune), qui tente de s’échapper de ce pays. C’est donc à travers leurs expériences et leur quotidien que le reporter, et nous avec,  en apprend plus sur ce Vietnam déchiré. Lorsque la petite frappe est envoyée dans une NEZ, pour New Economic Zone, avec l’espoir d’une vie meilleure, la désillusion est grande. On est les témoins d’une précarité absolue, et derrière ces initiales se cachent une triste réalité.

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C’est donc un voyage très initiatique qui nous est proposé aux côtés de ce journaliste étranger. Le concept est clair, mais ne suffit pas à faire un bon film. Mais Ann Hui ne s’arrête pas là, et va réaliser le tour de force de faire du grand cinéma en partant de ce projet. Comme dit plus haut, la forme est également très ambitieuse : on assiste à un mélange des genres audacieux pour un résultat aussi réussi qu’inédit. Le film alterne entre réalisme documentaire, drame sombre et violent, et film épique.

L’aspect documentaire va presque de soi dans la démarche de la réalisatrice, pour donner une vision réaliste du pays. Ann Hui reste toujours à hauteur de ses personnages pour raconter son histoire, et n’hésite pas à décrire leur quotidien. On apprend ainsi de nombreuses choses sur le pays. Des "chicken farm", places sordides où gisent les corps des exécutés, aux fameuses NEZ, on est vraiment plongé dans un autre monde où il n’est pas difficile de s’immerger grâce aux choix de la réalisatrice.

L’approche dramatique vient soutenir le côté documentaire, et donne au film sa vraie substance. Pour rester en phase avec son approche réaliste, Hui ne va rien épargner à ses personnages. Le film est très cru et va loin dans la violence et l’horreur, qui peut apparaitre à tout moment. Un enfant qui se tue avec une grenade, un homme qui explose sur une mine, un suicide violent, aucune concession n’est faite et la réalisatrice ne recule devant rien du moment que le film le justifie. A bien des égards, cette approche de l’horreur renvoie à la violence jusqu’au-boutiste et nihiliste du film de Tsui Hark alors sorti quelques années plus tôt, L’ENFER DES ARMES. Cette violence progressive atteint son climax dans la séquence finale et la mise à mort horrible d'un des protagonistes. En ce sens, le film interpelle, et cette dimension dramatique permet au spectateur d’être plus qu’un observateur des mœurs vietnamiens, mais de vraiment s’impliquer dans le destin de ses personnages, sans jamais que ce procédé semble gratuit. Un équilibre parfait entre réalisme quotidien et violence crue, pour ressentir autant qu’observer.

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A cet équilibre, Ann Hui se permet d’ajouter quelques effets de style qui permettent de donner au film une vraie personnalité. Elle va ajouter une dimension épique à son histoire, avec une jolie maitrise de la musique et de l’échelle des plans. Si l’aspect dramatique se fait toujours à hauteur d’homme, quelques plans viennent trancher avec cette idée, en y ajoutant un souffle grandiose inattendu. On le retrouve évidemment dans la scène d’introduction, avec un plan panoramique d’une rue avec énormément de figurants, de cris et de fureur. Mais la scène qui résume le plus l’audace –et le génie- de Ann Hui, reste la scène de la mort d’un garçon. Elle s’ouvre sur une multitude d’enfants fouillant les décombres à la recherche d’objets précieux. On comprend, comme le reporter japonais, qu’il s’agit là de leur quotidien. Puis survient l’horreur, l’enfant trouve une grenade qui explose entre ces mains. La violence de la scène est percutante. C’est à ce moment précis que la réalisatrice change d’échelle, avec un plan d’ensemble, suivi d’un travelling qui suit la course du reporter vers l’enfant. La musique surgit à ce moment-là et l’envolée épique emporte le spectateur. En une seule séquence, Ann Hui démontre toute sa maitrise de son film, elle est capable de jongler avec les genres et les registres de manières inattendues, et le résultat est grisant.

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Sorti en 1982 et surfant sur la vague créatrice nouvelle qu’ont amené les réalisateurs de sa génération, Ann Hui réalise avec BOAT PEOPLE un film charnière dans l’histoire du cinéma hongkongais, aussi important dans son approche totalement novatrice que dans ses choix artistiques. Dans une interview, elle expliquait que beaucoup essayait de s’approprier le film pour des raisons politiques, ce à quoi elle répondait :  "c’est simplement une histoire humaine" Et un très grand film.

-WAHO-


POUR ACCÉDER A LA GALERIE COMPLETE DU FILM, CLIQUEZ ICI

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SI VOUS AVEZ AIMÉ CE FILM, VOUS AIMEREZ AUSSI...

  • UNE BALLE DANS LA TÊTE (1990) / JOHN WOO
  • THE DEER HUNTER (1978) / MICHAEL CIMINO
  • LE SYNDICAT DU CRIME 3 (1989) / TSUI HARK
  • L'ENFER DES ARMES (1980) / TSUI HARK
  • LE BRAS ARMÉ DE LA LOI (1984) / JOHNNY MAK

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POUR APPROFONDIR...
(Films très différents de celui chroniqué, mais qui permettent de mieux l'aborder & le comprendre)

  • THE BUTTERFLY MURDERS (1979) / TSUI HARK
  • HISTOIRES DE CANNIBALES (1980) / TSUI HARK
  • THE SWORD (1980) / PATRICK TAM

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